Prévention de la perte d’autonomieInclusion/citoyenneté
Afin de contribuer à la prévention de la perte d’autonomie et de favoriser le maintien du lien social auprès de séniors résidants sur un territoire rural du Département de l’Eure-et-Loir, une action de sensibilisation à l’utilisation d’outils informatiques (ordinateurs, tablettes…) a été initiée par un lycée agricole. Encadrés par une animatrice, des élèves animent, dans les communes volontaires, des ateliers collectifs et intergénérationnels réunissant une dizaine de séniors.
A la Croix Valmer, depuis 2014, la Villa Sabrina joue la carte de l’habitat inclusif. Des adultes handicapés y ont fait le choix d’une vie en colocation, ouverte sur leur environnement, et d’un accompagnement respectueux de leur autonomie. Baptisé le Club des Six, ce modèle bouscule les pratiques professionnelles et le regard sur le handicap.
Afin de favoriser le lien social entre les habitants de la Résidence Michelet-Prado (plus de 800 logements) et de permettre aux plus âgés de vieillir en sécurité dans leur quartier, le bailleur social Erilia, gestionnaire de la résidence, a implanté sur le site un lieu ressource. Baptisée Voisin’âge, cet espace est animé en partenariat avec Handi’Toit, une association locale qui accompagne les personnes en situation de handicap dans le choix d’une vie en logements autonomes.
Dans l’agglomération de Grenoble, les « Maisons Espoir » offrent à des personnes cérébro-lésées le choix d’une vie « chez elles ». Implantées dans des logements adaptés pour accueillir des personnes lourdement handicapées, ces trois colocations reposent sur la mutualisation des charges entre les habitants, afin d’assurer une présence d’auxiliaires de vies tout au long de la journée et un accompagnement « à la carte ».
A Nantes, deux dispositifs « Famille gouvernante » proposent à des personnes souffrant de troubles psychiques de partager des logements du parc social, tout en étant accompagné dans leur « vie de tous les jours » par une « gouvernante ».
Dans l’agglomération d’Angoulême, quatre dispositifs « Familles gouvernantes » proposent à des personnes souffrant de troubles psychiques des colocations dans des appartements du parc social et un accompagnement au quotidien.
Prévention de la perte d’autonomieSoutien à l’autonomieInclusion/citoyenneté
A Arras, un projet d’habitat intergénérationnel, l’îlot Bon Secours, permet à une association de parents, Down-up, de relever le défid’une vie la plus autonome et la moins stigmatisante possible, pour leurs enfants trisomiques. Au sein de cette ancienne clinique réhabilitée en logements sociaux, personnes âgées, familles, jeunes adultes trisomiques, construisent et animent ensemble une solidarité au quotidien.
Dans l’agglomération montpelliéraine, le GIHP permet à des jeunes adultes en situation de handicap moteur lourd de faire le choix d’une vie à domicile. Une dizaine d’appartements adaptés aux personnes en fauteuil ont été aménagés dans une nouvelle résidence de logements sociaux. Un SAAD géré par le GIHP assure une permanence 24 heures sur 24 au sein des domiciles.
A Saint Avold (57), la résidence autonomie « Les Platanes » permet à de jeunes adultes atteints de troubles du spectre autistique de faire l’apprentissage d’une vie « chez soi ». A l’occasion de la réhabilitation de la résidence, six appartements ont été adaptés à leurs contraintes et leur ont été réservés. Une éducatrice de l’association Envol Lorraine, qui porte le projet, assure une présence quotidienne auprès des jeunes adultes autistes, les accompagne dans leur vie sociale et favorise l’émergence d’une dynamique collective de pair-aidance.