Dans l’agglomération de Grenoble, les « Maisons Espoir » offrent à des personnes cérébro-lésées le choix d’une vie « chez elles ». Implantées dans des logements adaptés pour accueillir des personnes lourdement handicapées, ces trois colocations reposent sur la mutualisation des charges entre les habitants, afin d’assurer une présence d’auxiliaires de vies tout au long de la journée et un accompagnement « à la carte ».
A Nantes, deux dispositifs « Famille gouvernante » proposent à des personnes souffrant de troubles psychiques de partager des logements du parc social, tout en étant accompagné dans leur « vie de tous les jours » par une « gouvernante ».
Dans l’agglomération d’Angoulême, quatre dispositifs « Familles gouvernantes » proposent à des personnes souffrant de troubles psychiques des colocations dans des appartements du parc social et un accompagnement au quotidien.
Prévention de la perte d’autonomieSoutien à l’autonomieInclusion/citoyenneté
A Arras, un projet d’habitat intergénérationnel, l’îlot Bon Secours, permet à une association de parents, Down-up, de relever le défisd’une vie la plus autonome et la moins stigmatisante possible, pour leurs enfants trisomiques. Au sein de cette ancienne clinique réhabilitée en logements sociaux, personnes âgées, familles, jeunes adultes trisomiques, construisent et animent ensemble une solidarité au quotidien.
Dans l’agglomération montpelliéraine, le GIHP permet à des jeunes adultes en situation de handicap moteur lourd de faire le choix d’une vie à domicile. Une dizaine d’appartements adaptés aux personnes en fauteuil ont été aménagés dans une nouvelle résidence de logements sociaux. Un SAAD géré par le GIHP assure une permanence 24 heures sur 24 au sein des domiciles.
A Saint Avold (57), la résidence autonomie « Les Platanes » permet à de jeunes adultes atteints de troubles du spectre autistique de faire l’apprentissage d’une vie « chez soi ». A l’occasion de la réhabilitation de la résidence, six appartements ont été adaptés à leurs contraintes et leur ont été réservés. Une éducatrice de l’association Envol Lorraine, qui porte le projet, assure une présence quotidienne auprès des jeunes adultes autistes, les accompagne dans leur vie sociale et favorise l’émergence d’une dynamique collective de pair-aidance.
En Charente, deux communautés de L’Arche ont porté des projets d’immeubles partagés, pour répondre aux attentes des personnes atteintes de déficiences intellectuelles qu’elles accueillent dans leurs établissements. Avec le soutien de Soliha, mouvement associatif en faveur de l’amélioration de l’habitat et de l’insertion par le logement, elles ont réhabilité et aménagé deux immeubles d’habitation, situés à Jarnac et Cognac.
A Strasbourg, un immeuble construit dans le cadre d’un projet participatif, auto géré par ses habitants, accueillent une colocation de cinq personnes cérébro-lésées. Cette réalisation a été financée par de l’investissement solidaire, porté par les familles des personnes handicapées.
Prévention de la perte d’autonomieInclusion/citoyenneté
Pour répondre à la demande de personnes âgées, ou de leur famille, vivant dans des logements inadaptés à la perte d’autonomie ou géographiquement isolés, la commune de Liffré, via le Centre communal d’action sociale (CCAS), a acquis 11 logements évolutifs dans un programme immobilier privé en cœur de village.