Dans un nouveau quartier de Dainville, un petit collectif de 12 logements accueille des jeunes adultes atteints de déficience intellectuelle. Pour répondre à leur désir d’indépendance, le projet leur permet de faire l’apprentissage de l’autonomie au quotidien, dans un environnement soutenant : des appartements regroupés et adaptés, et l’accompagnement des professionnels du SAVS de l’APEI-GAM, porteur du projet.
Prévention de la perte d’autonomieInclusion/citoyenneté
Afin de répondre aux attentes de personnes âgées qui ne souhaitent plus vivre chez elles sans toutefois entrer en établissement, le Conseil départemental de Meurthe et Moselle a développé les « Résidences accompagnées ». Implantées dans des communes sélectionnées sur appel à projet, elles regroupent une dizaine de logements sociaux, adaptés aux difficultés liées à l’âge ou au handicap.
Afin de permettre à des personnes en grande précarité ou handicapées vieillissantes de trouver un environnement stable, adapté à leur perte progressive d’autonomie et de rompre leur isolement, les Petits Frères des Pauvres de Nantes ont créé "une petite unité de vie", Les demeures du Parc.
La communauté de L’Arche à Nancy, a aménagé trois maisons familiales regroupant des logements indépendants et des espaces de vie collective, partagées entre des jeunes adultes déficients intellectuels, des professionnels de l’aide et des bénévoles. Soutenu depuis l’origine par le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, ce projet constitue une alternative au logement ordinaire ou à l’hébergement en établissement médico-social.
Prévention de la perte d’autonomieInclusion/citoyenneté
De nombreuses personnes âgées précarisées, souvent issue de l’immigration, sont victimes de mal logement. Pour répondre à cette situation, qui participe à leur désocialisation et à leur perte d’autonomie, l’association Ayyem Zamen, à l’origine des Cafés sociaux, a développé avec des bailleurs sociaux des « domiciles partagés ». Ces colocations, implantées dans des appartements en diffus à proximité des Cafés sociaux, accueillent trois ou quatre personnes qui disposent chacune de leur chambre et partagent des espaces communs.
A Lambersart, des personnes porteuses d’un handicap psychique partagent une grande maison de ville, où ils disposent chacun d’une chambre individuelle et de lieux de vie partagés. Cette colocation est soutenue au quotidien par des assistantes de vie dont la présence au sein des habitats est financée par une mise en commun de la Prestation de Compensation du handicap. Une « coordinatrice de maison », salariée de l’association Ensemble Autrement à l’initiative du projet, assure l’accompagnement social des habitants et l’animation des relations partenariales.
Inclusion/citoyennetéSoutien à l’autonomieSoutien aux aidants
A Beauvais, six personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer cohabitent dans une grande maison familiale, la Maison du Thil. Née de la volonté des familles, elle permet d’offrir à leurs proches malades une alternative à l’entrée en établissement. Les colocataires y vivent « comme à la maison », accompagnés et stimulés avec bienveillance, 24 heures sur 24, par un service à domicile, leur famille et les bénévoles des Petits Frères des Pauvres, dont une animatrice veille au bon fonctionnement de la maison.
A Marseille, l’association HandiToit permet à des personnes en situation de handicap moteur lourd de faire le choix d’une vie à domicile. Plusieurs appartements adaptés sont regroupés dans un ensemble de logements sociaux et leurs locataires accompagnés 24 heures sur 24 par des professionnels de l’aide à domicile et par ceux d’un service d’accompagnement médico-social. Leurs habitants peuvent ainsi se réapproprier leur vie et retrouver une participation sociale.
Prévention de la perte d’autonomieInclusion/citoyenneté
Pour répondre au désarroi de nombreuses personnes âgées encore autonomes mais souffrant d’isolement, la ville d’Alès a imaginé une réponse intermédiaire entre domicile et établissement. Labellisée Maisons en partage par le Département du Gard, les Santolines proposent une dizaine d’appartements sociaux adaptés, réunis autour d’une salle de convivialité. Une animatrice du CCAS y intervient régulièrement pour favoriser le lien social et soutenir les habitants, à leur demande, dans leurs démarches quotidiennes.